- ne pas adhérer à l'OTAN
- conserver sa neutralité et un statut non-nucléaire
- se démilitariser
- se dénazifier
- reconnaître l'annexion de la Crimée par la Russie
- reconnaître la souveraineté des régions séparatistes pro-russes du Donbass.
jeudi 17 mars 2022
Zelensky doit accepter l'ultimatum russe !
mardi 14 décembre 2021
L'artiste Pixel toujours plus cher !
ART. Le 25 novembre dernier, une nouvelle oeuvre digitale de Pixel (PX) s'est arrachée pour un prix avoisinant les 200.000 USD, lors d'une vente aux enchères sur le site Rarible, permettant à l'artiste suisse de battre son précédent record marchand de l'année.
Intitulée Lines #12, l'image au format jpeg est stockée, authentifiée et sécurisée sur la blockchain Ethereum via un NFT (Non-Fungible Token). L'auteur a émis à cette occasion un timbre-poste suisse à 1.70 CHF (WebStamp) où figure une miniature dudit opus, ce en 22 exemplaires comme il le fait habituellement pour chacune de ses compositions. Une vignette, non oblitérée, a même été enregistrée au dépôt légal genevois. Un fac-similé de cette pièce est actuellement affiché en public du 13 au 18 décembre 2021 au coeur de Manhattan, à New York (USA), avec celles d'autres peintres sur un panneau géant.
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Lines #12 / © Franco Maiullari 2021 |
Dans ce visuel réalisé grâce à un logiciel graphique sur la base d'algorithmes, on reconnaît le caractère obsessionnel de Pixel pour les lignes et les bandes colorées qui sont devenues, aujourd'hui, les éléments centraux de son univers esthétique. L'artiste se voue, année après année, à l'exploration rigoureuse et interminable d'une forme et d'un processus créatif, par essence répétitif mais aux multiples variations, cette quête aboutissant à une oeuvre singulière, exempte de message, d'une absolue cohérence sur laquelle le temps semble ne pas avoir prise. On aime ou on déteste ces codes-barres fétichisés en idéal pictural.
Pour rappel, Pixel est le pseudonyme de Franco Maiullari (1954), ex-banquier qui s'adonne en amateur à l'art pictural abstrait depuis les années 2000. Celui-ci a exécuté à ce jour quelque 150 tableaux, estampes et infographies, à quoi s'ajoutent des graffitis, effectués avec son alter ego, sur les murs de Londres (GB), New York (USA) et Paris (F). Le plasticien privilégie désormais le crypto-art dans sa production artistique, face à l'engouement mondial pour les NFT. La plupart de ses oeuvres se trouvent chez des particuliers, dont le célèbre Zeng Fanzhi, ou dans des banques privées telles que Bedrock à Monte-Carlo (MC). Enfin, depuis quelques mois, sa cote de valeur et sa notoriété ne cessent de grimper sur le marché international de l'art, ce sous la pression des spéculateurs et des collectionneurs mais, aussi, en raison de la rareté des oeuvres disponibles.
mardi 21 septembre 2021
L'artiste Pixel vend son premier NFT
Franco Maiullari, qui est un ex-banquier, pratique en amateur l'art abstrait depuis les années 2000. Après ses deux séries de tableaux, de grands formats, Spaces (2006-2009) et Endlos (2015-2017), les bandes striées colorées, plus ou moins larges, parfois séparées par des raies blanches, le tout en alignement vertical ou horizontal, sont devenues au fil d'une temps des éléments centraux de son univers esthétique, aux multiples et infinies variations. Pixel a réalisé à ce jour quelque 130 toiles, gravures et infographies, à quoi s'ajoutent des graffitis figuratifs à Londres (GB) et New York (USA).
Pour les experts d'Artprice et certains critiques d'art, Pixel n'a pour l’heure qu'une importance mineure dans la création contemporaine, malgré son style affirmé aux qualités picturales évidentes. C'est pourquoi son subit et inattendu record sur OpenSea leur paraît être une valorisation surfaite, voire suspecte. On soupçonne une vente spéculative orchestrée par l'artiste, avec la complicité de l'acquéreur chinois et d'un second enchérisseur. Partant, le site OpenSea a suspendu le compte de Pixel. Affaire à suivre...
lundi 21 décembre 2020
Un prisonnier politique en Suisse
SUISSE. La justice genevoise a condamné un Helvète* pour ses opinions politiques extrémistes. Cet ex-journaliste, chez Le Matin, a écopé de 160 jours de prison ferme pour incitation publique à la haine et à la discrimination. Le concerné a notamment violé l'article 261bis du Code pénal suisse. Interpellé le 16 mai 2020, il a déjà passé 55 jours derrière les barreaux en détention provisoire avant d'être libéré au mois de juillet dans l'attente de son jugement.
Comme on pouvait s'y attendre, l'accusé conteste les considérants du jugement et la sanction. Le militant refuse donc de purger le reste de sa peine d'emprisonnement. Il faut dire que celui-ci revendique une complète liberté d'expression, avec la volonté délibérée d'être parfois hors la loi. L'activiste ne se sent en rien coupable de ses convictions ! Sur les conseils de son avocat, l'homme va recourir, si nécessaire, jusqu'au Tribunal Fédéral voire la CEDH contre cette condamnation inique, totalement disproportionnée par rapport aux faits reprochés.
* Nom connu de la rédaction
mercredi 9 décembre 2020
Un activiste NS viré de la ZHdK
* Nom connu de la rédaction
samedi 11 juillet 2020
Censure sur Twitter !
samedi 6 juin 2020
White lives matter !
Nouveau symbole

Aux abonnés absents
vendredi 30 mars 2018
Fronde contre le CAC de Genève
Le Centre d'art contemporain de Genève a été fondé en 1974, à l'initiative d'Adelina von Fürstenberg, et s'est constitué en association sans but lucratif en 1981, avant de devenir une fondation de droit privé en 2010. Situé dans le Quartier des Bains depuis 1989, le CAC siège au BAC, bâtiment industriel qu'il partage avec le MAMCO, le FMAC et le Centre de la photographie. L'institution y dispose d'une surface d'exposition d'environ 1.000 m² sur deux étages, et d'autre part d'un cinéma, d'une résidence d'artistes, d'un Project Space et d'une librairie sur un étage distinct. Nommé en septembre 2012, l'Italien Andrea Bellini (1971), historien et critique d'art, en est l'actuel directeur.
Le CAC offre aux artistes un espace voué à la création et, aux gens intéressés, un point de rencontre et de découverte. Son objectif est de faciliter, dans la mesure de ses moyens, la production de nouvelles oeuvres sans pour autant pratiquer de politique d'acquisition. C'est un médiateur entre le public et l'art contemporain en faisant connaître des artistes suisses et étrangers émergents ou qui tiennent une place majeure dans ce domaine. Ceux-ci sont invités à y concevoir des travaux novateurs et à les montrer. Maurizio Cattelan, Joseph Beuys, Olivier Mosset, Pipilotti Rist ou encore Andy Warhol font partie des plasticiens, parmi les plus connus, qui ont exposé dans ce lieu d'expérimentation. Le CAC n'est donc pas un musée qui joue, lui, un rôle historiographique lié à la constitution et à l'élargissement de ses collections, à l'exemple du MAMCO.
Depuis sa fondation, le CAC a présenté plus de trois cents expositions pionnières, des dizaines de performances interdisciplinaires entre la danse, la musique et le multimédia, des conférences et des films ainsi que trois colloques internationaux. Parallèlement à ces manifestations, un service de médiation propose tout au long de l'année des visites guidées et des ateliers didactiques, notamment à l'intention du jeune public et des familles, ce afin d'élargir et de développer à Genève le débat sur l'art contemporain. Le CAC édite aussi des publications spécialisées en rapport avec ses activités curatoriales. Enfin, celui-ci produit et vend des oeuvres originales, en tirage limité et numéroté, des auteurs qu'il programme.
En outre, le CAC a constitué un fonds documentaire dédié à la création artistique des XXe et XXIe siècles, principalement des arts de 1950 à nos jours. L'ensemble est composé de plusieurs milliers de livres (+8.000), de catalogues d'exposition (+4.000) et de magazines consacrés aux beaux-arts, à l'architecture et, en particulier, à l'art contemporain. A quoi s'ajoutent des centaines de dossiers et de vidéos concernant les artistes ayant exposés au CAC. Une photothèque, regroupant plus de 6.000 photos et diapositives, et diverses archives complètent le tout. Ce matériel informatif est mis à disposition des étudiants et des chercheurs, mais aussi du grand public, sur rendez-vous. A noter qu'un ouvrage*, paru en juin 2017, retrace le parcours singulier de la première Kunsthalle de Suisse romande.
Directeur décrié
Quelque 13.000 personnes visitent l'institution en moyenne chaque année, dont nombre d'élèves du canton. A l'évidence, le CAC n'attire pas les foules, ce malgré sa proximité avec le MAMCO, logé dans la même bâtisse, qui fait lui aisément 40.000 entrées. L'arrivée d'Andrea Bellini à la tête de l'établissement n'a pas permis pour l'instant de renverser sensiblement cette situation. Le CAC souffre toujours d'un déficit d'image. Le manque de professionnalisme du personnel est pointé du doigt par ses contempteurs. Il faut dire que son directeur est critiqué pour ses choix artistiques et, plus largement, son management. Sa communication avec les médias et les usagers, quant à elle, pourrait être améliorée. Bouffi d'orgueil, l'homme, qui tolère peu la contradiction, ne répondrait pas aux courriers de certains journalistes ou citoyens. Pour plus d'un créateur d'ici, le CAC a l'apparence d'un espace de liberté mais il s'agit, en réalité, d'une liberté très contrôlée... par son gourou omnipotent. On lui reproche également de privilégier les deniers publics à la recherche active de fonds privés et de sponsors pour financer le CAC.
Bilan plutôt positif
Ces opposants oublient que le bilan d'Andrea Bellini, à ce stade, n'est pas si négatif qu'ils le prétendent, même si le CAC a de la peine à s'imposer sur la scène culturelle romande. Il faut savoir que la Kunsthalle genevoise était quasi à l'agonie, déconnectée de la cité et des créateurs locaux, sans direction, avec un personnel réduit et en guerre froide avec le MAMCO, avant la venue de l'Italien. En effet, c'est lui qui a relancé la Biennale de l'image en mouvement, créé une résidence pour jeunes artistes, étoffé l'offre d'exposition, ouvert le cinéma Dynamo, multiplié les partenariats avec des institutions soeurs ou encore noué un dialogue fertile avec plusieurs galeries d'art de la place tout en cherchant à donner une identité propre au CAC, autonome et originale. Cette dynamique a contribué à doubler, en cinq ans, la fréquentation publique du CAC qui stagnait jusqu'alors vers 6.000 visiteurs par an. Saluons également l'Association des amis du CAC (AACAC) qui appuie, depuis 1982, l'institution en suscitant une vie sociale autour de ses activités.
Nonobstant quelques griefs, Andrea Bellini conserve toute la confiance de son employeur, le Conseil de Fondation du CAC présidé par Xavier Oberson. Il n'a été question à aucun moment de sa démission, contrairement aux rumeurs qui circulaient. Autrement dit, le CAC est en bonnes mains. Il est vrai, toutefois, que son dirigeant réclame davantage de latitude et de ressources pour son établissement.
Confortables subventions
Le budget de fonctionnement du CAC est financé en grande partie par la Ville de Genève à partir de 1984, ce sous la forme de subventions en espèces et en nature. Elle reconnaît en ce sens la pertinence des activités déployées par l'entité et estime judicieux de soutenir leur existence et leur développement.