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mardi 25 février 2025

Courrier du Continent

SUISSE. Fondé en 1946 par le Suisse Gaston-Armand Amaudruz (1920-2018), le Courrier du Continent, bulletin de l'Action Européenne, est une publication périodique A4 des Éditions de Cassandra qui présente dix fois par an une revue de la presse internationale, une tribune libre, des notes de lecture, une rubrique consacrée à l’histoire et à la culture, l’actualité révisionniste, un éditorial... Son rédacteur-responsable actuel est René-Louis Berclaz (1950). Le numéro 666 (mars 2025) de cette lettre personnelle et confidentielle vient de paraître. Au sommaire, on relève des hommages à Jürgen Graf (1951-2025), écrivain et historien, et à Mgr Richard N. Williamson (1940-2025), tous deux décédés récemment.

Pour s'abonner (50 CHF/an) :

Editions de Cassandra
Case postale 46
CH-3960 Sierre

lundi 21 décembre 2020

Un prisonnier politique en Suisse

SUISSE. La justice genevoise a condamné un Helvète* pour ses opinions politiques extrémistes. Cet ex-journaliste, chez Le Matin, a écopé de 160 jours de prison ferme pour incitation publique à la haine et à la discrimination. Le concerné a notamment violé l'article 261bis du Code pénal suisse. Interpellé le 16 mai 2020, il a déjà passé 55 jours derrière les barreaux en détention provisoire avant d'être libéré au mois de juillet dans l'attente de son jugement.

Le prévenu, qui se définit comme fasciste et raciste, a expliqué aux policiers être un combattant politique engagé dans la défense de l’identité des Européens et de la blanchité. Plus grave ! Tant sur ses comptes Facebook et Twitter que via son blog GrandFacho, il a régulièrement étrillé les Juifs et nié la Shoah tout en glorifiant le nazisme. Au total, quelque 9.000 documents et commentaires on été publiés par ce propagandiste de la théorie du Grand Remplacement. Selon la justice, les propos du quinquagénaire n’étaient pas destinés à son seul cercle privé, soit plus de 800 abonnés, mais étaient aussi publics. En effet, tout un chacun pouvait lire ses posts sans restriction. Son site Web enregistrait pas moins de 25.000 visites par mois. La Cour a ainsi relevé que le mis en cause avait cherché à diffuser ses idées le plus largement possible.

C’est la CICAD, une ligue juive, qui a traqué ce Suisse sur Internet et l’a dénoncé au Parquet genevois pour ses agissements antisémites et négationnistes répétés entre 2018 et début 2020. Elle a exigé, par ailleurs, la clôture du site Web controversé. Rappelons que la CICAD épie nos faits et gestes sur Internet, via un une veille informationnelle et des mouchards, afin d’y repérer tout discours antisémite, antisioniste ou révisionniste et le signaler à la justice.

Comme on pouvait s'y attendre, l'accusé conteste les considérants du jugement et la sanction. Le militant refuse donc de purger le reste de sa peine d'emprisonnement. Il faut dire que celui-ci revendique une complète liberté d'expression, avec la volonté délibérée d'être parfois hors la loi. L'activiste ne se sent en rien coupable de ses convictions ! Sur les conseils de son avocat, l'homme va recourir, si nécessaire, jusqu'au Tribunal Fédéral voire la CEDH contre cette condamnation inique, totalement disproportionnée par rapport aux faits reprochés.

* Nom connu de la rédaction

mercredi 9 décembre 2020

Un activiste NS viré de la ZHdK

SUISSE. La Haute école d'art de Zürich (ZHdK) a expulsé un étudiant* de 19 ans. Ses camarades de classe et des enseignants ont demandé qu'il soit renvoyé après avoir eu connaissance de ses opinions politiques d'extrême-droite et de sa vénération pour Adolf Hitler. Une pétition réclamant son départ avait réuni quelque 2.000 signataires, parmi lesquels des élus de la gauche zurichoise et des Juifs. La direction avait déjà pris des mesures disciplinaires contre celui-ci au mois d'août 2020. Le concerné s'était vu interdire l'accès aux locaux et l'utilisation des infrastructures de l'institution avant d'être exmatriculé le 8 décembre.

Dénonciation

Parallèlement, l'université avait signalé à la police la radicalisation de l'élève. Il faut savoir que l'individu dirige Eisenjugend Schweiz, groupe radical d'inspiration accélérationniste, fondé fin 2019 à Winterthour (ZH), qui souhaite l'effondrement de notre civilisation afin de la remplacer par une société néofasciste basée sur l'éthno-nationalisme. L'entité compte une soixantaine de partisans, avec des ramifications à l'étranger. Les forces de l'ordre ont saisi plusieurs armes à feu, dont un fusil Barrett M82, et des munitions lors d'une perquisition cet été à son domicile. Du matériel de propagande a été aussi confisqué. L'interpellé, sans casier judiciaire, n'a rien livré sur les activités et les membres de sa milice aux enquêteurs. Ceux-ci ont constaté, en analysant ses ordinateurs, qu'il diffuse son idéologie auprès de nombreux contacts sur Internet, principalement via Telegram. Certains propos publiés sont aux limites de la loi tels ceux de James Manson ou le manifeste de Brenton Tarrant. Par ailleurs, sa filature ainsi que l'examen de ses communications et de ses finances n'ont rien révélé de compromettant. Ces investigations ont juste permis d'identifier ses relations et d'établir qu'il se préparait, avec son corps paramilitaire, à l'éventualité d'une guerre racialeIn fine, aucun élément tangible pour étayer des accusations, notamment de projets d'attentat ou d'atteinte à la sûreté de l'Etat. Le sujet a été relâché à l'issue de son audition. Ses armes, pourtant acquises légalement, ne lui ont pas été restituées par mesure préventive. Pour l'heure, le Parquet zurichois ne s'est pas prononcé s'il y a matière à des poursuites judiciaires à son encontre. D'autres militants de ladite milice ont été désarmés et interrogés, entre-temps, par le SRC sans plus de succès.

Violences à la ZHdK

On apprend aujourd'hui que l'intéressé a subi des insultes, des menaces voire des coups de la part de ses condisciples à la ZHdK pendant plusieurs semaines, avec en sus une campagne de dénigrement orchestré par Barrikade info. Il a supporté son calvaire sans faire appel à sa troupe pour le défendre. Les faits sont d'une extrême gravité, pour l'avocat du jeune homme. En effet, la direction de l'école n'a pas réagi pour stopper ce harcèlement malgré les alertes de la victime. Au contraire, elle a cédé aux pressions des antifascistes en excluant cet étudiant sous des prétextes captieux pour rétablir la paix sur le campus. Parmi les raisons invoquées : ses convictions politiques contraires aux valeurs portées par l'université. Autrement dit, la ZHdK ne l'a pas protégé tout comme elle n'a pas respecté ses libertés fondamentales ni son droit à une formation professionnelle gratuite dans une institution publique, garantis par notre Constitution. C'est pourquoi des plaintes pénales ont été déposées contre son dirigeant, Thomas D. Meier, ainsi que quatre élèves qui ont violenté le recourant à de multiples reprises. Cependant, ce dernier n'exigera pas de réintégrer la haute école, a précisé son défenseur, surtout après ce qu'il a enduré. Barrikade.info sera également traduit en justice.

Sous protection policière

L'établissement scolaire pourrait essuyer dans les prochains jours des représailles, telles qu'une cyberattaque visant son réseau informatique, du vandalisme ou, pire, une fusillade de la part des néonazis, craint sa direction. Les professeurs, signataires de la pétition précitée, pourraient aussi être agressés. La sécurité du lieu a été renforcée en conséquence. Thomas D. Meier bénéficie, lui, d'une protection policière 24h/24... alors que la Eisenjugend Schweiz vient d'être dissoute par son chef. Ce dernier ne cesse pas son combat politique pour autant !

* Nom connu de la rédaction

samedi 6 juin 2020

White lives matter !

INTERNATIONAL. Aujourd'hui, plusieurs mouvements d'extrême-droite à travers le monde rendent hommage aux Blancs états-uniens qui sont victimes de violences de la part des Afro-Américains de plus en plus vindicatifs. Ces commémorations sous la bannière White Lives Matter ont lieu principalement sur des propriétés privées, loin des curieux, et sur les réseaux sociaux, ce à l'initiative de groupes d’action tels que l'American Freedom Party (USA) ou encore Europa Terra Nostra (S) et Terre et Peuple (F) en Europe.

Les Helvètes au rendez-vous

En Suisse, les 110 membres du Cercle Georges Oltramare se sont réunis en fin d'après-midi à cette occasion au siège de l'organisation à Cologny. Ryan Acton, séide de l’Alt-Right, était l’invité d’honneur. Les miliciens portaient un brassard orné d'une croix celtique au bras gauche de leur uniforme. L'assemblée a observé une minute de silence, au garde-à-vous, en mémoire des civils blancs tués par des Noirs, notamment aux Etats-Unis. Une flamme du souvenir a été allumée, une sonnerie aux morts jouée au clairon. Après quelques mots de leur chef, l’hôte a donné une conférence en anglais intitulée White Pride. Exposé qu’il a conclu par : « We, Whites, do not allow ourselves to be imposed neither atoning process nor duty of repentance by the BLM crusaders, who wallow in their victimhood. Let’s be proud of our history, of what we have accomplished for the advancement of Humanity ! Let’s claim our RS ! » Au terme de son discours, Ryan Acton a hurlé « White Power ! », le cri de ralliement des suprémacistes blancs, tout en exécutant un salut romain. L’auditoire conquis lui a répondu de la même manière avant de l’applaudir vivement. Un repas a clos l’événement.

Par ailleurs, la société souhaitait défiler le 9 juin en Ville de Genève sous la devise White Lives Matter, en respectant la limite de 300 personnes, ce juste avant le rassemblement antiraciste de 18h30. Le DSES a refusé ce projet, annoncé sur le tard, en raison du contexte sanitaire et social, craignant surtout des troubles à l’ordre public. En effet, la sécurité du cortège nationaliste ne pouvait être pleinement assurée par la police suite aux menaces reçues par la fraternité et les autorités venant des activistes antifascistes.

Il faut savoir que cette entité est surveillée par le SRC depuis 2019 pour ses liens avec des factions de droite radicale allant de l’English Defence League (GB) à Forza Nuova (I) en passant par le GUD (F) et le National Socialist Movement (USA) mais aussi pour avoir convié des débatteurs controversés, dont Renaud Camus, théoricien du «Grand Remplacement», Richard Spencer du National Policy Institute (USA) et l’idéologue racialiste Jared Taylor. S’ajoutent à cela ses activités paramilitaires.

Ce n’est pas la seule mobilisation citoyenne en terre helvète. D’autres groupuscules de l’ultra-droite à l’exemple du Front patriote, du PNOS ou bien de Junge Tat, ont également programmé une veillée aux flambeaux pour les victimes blanches, en toute discrétion et réservée qu’à leurs militants. Des officiers de carrière de l'Armée suisse seront présents. Ces forces politiques, s’opposant au multiculturalisme, au métissage et à toute immigration extra-européenne, forme le Réseau Edelweiss.

Nouveau symbole

En signe de solidarité, les sympathisants peuvent afficher l'image ci-contre sur leur réseau social et/ou sur leur site Internet. Cette figure est l'inverse d'une oeuvre de l'artiste suisse Fabrice Gygi. L'original a été exposé en 2007, sous la forme de drapeaux, à Genève sur le Pont du Mont-Blanc et dans le Quartier des Bains pour célébrer l'art contemporain avant que son négatif, baptisé Alba Superbia, ne devienne l'un des emblèmes de la Résistance identitaire blanche.

Cela s’avère d’autant plus important de le faire, nous dit le Cercle Georges Oltramare, que plusieurs pays bloquent via le DNS, ce sans décision judiciaire, l’accès au site Internet White Lives Matter (USA) à leurs citoyens bafouant ainsi leur liberté à l’information. Assurément à la requête des minorités noires. En Suisse, le CRAN et la LICRA auraient peut-être impétré cette censure.

Fait divers monté en épingle

Ces réactions de l'extrême-droite répondent aux manifestations Black Lives Matter qui se sont déroulées récemment dans moult villes aux Etat-Unis et à l'étranger. Certaines ont viré à l'émeute. La Suisse n'a pas échappé au phénomène. Les participants protestaient contre la discrimination et les brutalités policières à l'endroit des gens de couleur suite au décès de l’Afro-Américain George Floyd à Minneapolis (USA), étouffé le 25 mai sous le genou d’un policier blanc après s'être opposé à son interpellation. On le suspectait de recel de fausse monnaie. Rappelons que cet individu de 46 ans, drogué au Fentanyl, n’était en rien un citoyen modèle. Son passé criminel en témoigne ! Cette arrestation, qui a mal tourné, n'est pas un acte raciste comme on veut nous le faire croire, en tête les médias anti-Trump. L’officier fautif n’a fait qu’un usage excessif et irrationnel de la force contre ce civil. Pour autant, les circonstances de sa mort restent non seulement choquantes mais inexcusables. De là à susciter un tel tollé en pleine pandémie COVID-19... et faire de ce repris de justice un martyr, voire un symbole de la cause des Noirs à l'instar d'un Martin Luther King.

A qui profite le crime ?

Beaucoup s’étonnent du décalage entre une bavure policière, certes condamnable, et des révoltes généralisées dans tout un pays avec des scènes d’une violence inouïe où des Blancs sont lynchés en raison de leur couleur de peau, où des lieux sont vandalisés et où des commerces sont pillés. Cette déferlante par rapport à l’événement déclencheur interpelle. Elle accrédite l’idée que des intérêts politiques sont à la manœuvre dans les coulisses pour tirer profit de la situation. D'abord, il y a George Soros qui impacte sur la vie américaine en mobilisant et finançant des groupes contestataires tels que Black Lives Matter. Le milliardaire utilise, dans le cas présent, la frustration des Noirs comme force cinétique sociale afin de déstabiliser le Gouvernement Trump. Le Parti démocrate entend, lui, engranger leurs suffrages en vue de l’élection présidentielle de 2020. C'est pourquoi, des élus de l'Âne soutiennent Black Lives Matter, d'aucuns assistant à ses rassemblements. Son candidat Joe Biden, sous la pression de la rue, pourrait choisir une Afrodescendante pour vice-présidente dans le but de complaire aux 30 millions de Noirs en âge de voter.

En revanche, cette nouvelle vague Black Lives Matter gonflera les rangs des mouvements suprématistes blancs. Donald Trump, en chute dans les sondages, pourrait regagner des électeurs après ce drame et les rébellions noires, avec leurs idiots utiles, qui ont éclaté sur le sol national. Ce dernier se pose en garant de l’ordre public en menaçant de déployer l’Armée dans les villes confrontées à la chienlit. Il légitime cette riposte sécuritaire fédérale par l'Insurrection Act (1807).

De leurs côtés, la famille de George Floyd et Darnella Frazier, le témoin qui a filmé la tragédie, monnaient leurs interviews. L'épouse de la victime compte aussi déposer plainte civile contre la Municipalité de Minneapolis et les policiers impliqués dans l’accident fatal en vue d’obtenir des dommages-intérêts substantiels. Certains médias, eux, ont vu leurs recettes publicitaires bondir grâce à cette affaire. Enfin, les armureries ont constaté une nette augmentation de leurs ventes depuis le Covid-19 et, surtout, l'épisode George Floyd.

Aux abonnés absents

Une chose est sûre. Pas d’agitation Black Lives Matter lorsque des Noirs assassinent froidement d’autres Noirs aux Etats-Unis. Et pour cause ! Selon les statistiques du FBI, la plupart des homicides d’Afro-Américains sont commis à l’intérieur de leur communauté. Sans parler des Noirs occis par leurs congénères à l’étranger, en particulier en Afrique dans le cadre de massacres interethniques ou de guerres civiles. Quid de leurs despotes sanguinaires, Issaias Afewerki et compagnie ? Les vies noires importent-elles uniquement si l’agresseur est un Blanc pour les prosélytes du Black Lives Matter ?

Quant aux Blancs antiracistes promptes à s’agenouiller devant les Noirs et à tempêter avec eux, où sont ces moutons de Panurge dès qu’il y a des meurtres sordides perpétrés par des Noirs sur des Blancs ? Les exemples sont pourtant nombreux. Citons Micah Johnson, un terroriste qui a abattu le 7 juillet 2016 à Dallas (USA) cinq policiers blancs et en a blessé sept autres, ce au nom du courant Black Lives Matter. Désolé de leur dire : la vie d’un Blanc compte tout autant que celle d’un Noir !