INTERNATIONAL. Aujourd'hui, plusieurs mouvements d'extrême-droite à travers le monde rendent hommage aux Blancs états-uniens qui sont victimes de violences de la part des Afro-Américains de plus en plus vindicatifs. Ces commémorations sous la bannière White Lives Matter ont lieu principalement sur des propriétés privées, loin des curieux, et sur les réseaux sociaux, ce à l'initiative de groupes d’action tels que l'American Freedom Party (USA) ou encore
Europa Terra Nostra (S) et
Terre et Peuple (F) en Europe.
Les Helvètes au rendez-vous
En Suisse, les 110 membres du Cercle Georges Oltramare se sont réunis en fin d'après-midi à cette occasion au siège de l'organisation à Cologny. Ryan Acton, séide de l’Alt-Right, était l’invité d’honneur. Les miliciens portaient un brassard orné d'une croix celtique au bras gauche de leur uniforme. L'assemblée a observé une minute de silence, au garde-à-vous, en mémoire des civils blancs tués par des Noirs, notamment aux Etats-Unis. Une flamme du souvenir a été allumée, une sonnerie aux morts jouée au clairon. Après quelques mots de leur chef, l’hôte a donné une conférence en anglais intitulée White Pride. Exposé qu’il a conclu par : « We, Whites, do not allow ourselves to be imposed neither atoning process nor duty of repentance by the BLM crusaders, who wallow in their victimhood. Let’s be proud of our history, of what we have accomplished for the advancement of Humanity ! Let’s claim our RS ! » Au terme de son discours, Ryan Acton a hurlé « White Power ! », le cri de ralliement des suprémacistes blancs, tout en exécutant un salut romain. L’auditoire conquis lui a répondu de la même manière avant de l’applaudir vivement. Un repas a clos l’événement.
Par ailleurs, la société souhaitait défiler le 9 juin en Ville de Genève sous la devise White Lives Matter, en respectant la limite de 300 personnes, ce juste avant le rassemblement antiraciste de 18h30. Le DSES a refusé ce projet, annoncé sur le tard, en raison du contexte sanitaire et social, craignant surtout des troubles à l’ordre public. En effet, la sécurité du cortège nationaliste ne pouvait être pleinement assurée par la police suite aux menaces reçues par la fraternité et les autorités venant des activistes antifascistes.
Il faut savoir que cette entité est surveillée par le
SRC depuis 2019 pour ses liens avec des factions de droite radicale allant de l’English Defence League (GB) à Forza Nuova (I) en passant par le GUD (F) et le National Socialist Movement (USA) mais aussi pour avoir convié des débatteurs controversés, dont Renaud Camus, théoricien du «Grand Remplacement», Richard Spencer du National Policy Institute (USA) et l’idéologue racialiste Jared Taylor. S’ajoutent à cela ses activités paramilitaires.
Ce n’est pas la seule mobilisation citoyenne en terre helvète. D’autres groupuscules de l’ultra-droite à l’exemple du Front patriote, du PNOS ou bien de Junge Tat, ont également programmé une veillée aux flambeaux pour les victimes blanches, en toute discrétion et réservée qu’à leurs militants. Des officiers de carrière de l'Armée suisse seront présents. Ces forces politiques, s’opposant au multiculturalisme, au métissage et à toute immigration extra-européenne, forme le Réseau Edelweiss.
Nouveau symbole
En signe de solidarité, les sympathisants peuvent afficher l'image ci-contre sur leur réseau social et/ou sur leur site Internet. Cette figure est l'inverse d'une oeuvre de l'artiste suisse Fabrice Gygi. L'original a été exposé en 2007, sous la forme de drapeaux, à Genève sur le Pont du Mont-Blanc et dans le Quartier des Bains pour célébrer l'art contemporain avant que son négatif, baptisé Alba Superbia, ne devienne l'un des emblèmes de la Résistance identitaire blanche.
Cela s’avère d’autant plus important de le faire, nous dit le Cercle Georges Oltramare, que plusieurs pays bloquent via le DNS, ce sans décision judiciaire, l’accès au site Internet White Lives Matter (USA) à leurs citoyens bafouant ainsi leur liberté à l’information. Assurément à la requête des minorités noires. En Suisse, le CRAN et la LICRA auraient peut-être impétré cette censure.
Fait divers monté en épingle
Ces réactions de l'extrême-droite répondent aux manifestations Black Lives Matter qui se sont déroulées récemment dans moult villes aux Etat-Unis et à l'étranger. Certaines ont viré à l'émeute. La Suisse n'a pas échappé au phénomène. Les participants protestaient contre la discrimination et les brutalités policières à l'endroit des gens de couleur suite au décès de l’Afro-Américain George Floyd à Minneapolis (USA), étouffé le 25 mai sous le genou d’un policier blanc après s'être opposé à son interpellation. On le suspectait de recel de fausse monnaie. Rappelons que cet individu de 46 ans, drogué au Fentanyl, n’était en rien un citoyen modèle. Son passé criminel en témoigne ! Cette arrestation, qui a mal tourné, n'est pas un acte raciste comme on veut nous le faire croire, en tête les médias anti-Trump. L’officier fautif n’a fait qu’un usage excessif et irrationnel de la force contre ce civil. Pour autant, les circonstances de sa mort restent non seulement choquantes mais inexcusables. De là à susciter un tel tollé en pleine pandémie COVID-19... et faire de ce repris de justice un martyr, voire un symbole de la cause des Noirs à l'instar d'un Martin Luther King.
A qui profite le crime ?
Beaucoup s’étonnent du décalage entre une bavure policière, certes condamnable, et des révoltes généralisées dans tout un pays avec des scènes d’une violence inouïe où des Blancs sont lynchés en raison de leur couleur de peau, où des lieux sont vandalisés et où des commerces sont pillés. Cette déferlante par rapport à l’événement déclencheur interpelle. Elle accrédite l’idée que des intérêts politiques sont à la manœuvre dans les coulisses pour tirer profit de la situation. D'abord, il y a George Soros qui impacte sur la vie américaine en mobilisant et finançant des groupes contestataires tels que Black Lives Matter. Le milliardaire utilise, dans le cas présent, la frustration des Noirs comme force cinétique sociale afin de déstabiliser le Gouvernement Trump. Le Parti démocrate entend, lui, engranger leurs suffrages en vue de l’élection présidentielle de 2020. C'est pourquoi, des élus de l'Âne soutiennent Black Lives Matter, d'aucuns assistant à ses rassemblements. Son candidat Joe Biden, sous la pression de la rue, pourrait choisir une Afrodescendante pour vice-présidente dans le but de complaire aux 30 millions de Noirs en âge de voter.
En revanche, cette nouvelle vague Black Lives Matter gonflera les rangs des mouvements suprématistes blancs. Donald Trump, en chute dans les sondages, pourrait regagner des électeurs après ce drame et les rébellions noires, avec leurs idiots utiles, qui ont éclaté sur le sol national. Ce dernier se pose en garant de l’ordre public en menaçant de déployer l’Armée dans les villes confrontées à la chienlit. Il légitime cette riposte sécuritaire fédérale par l'Insurrection Act (1807).
De leurs côtés, la famille de George Floyd et Darnella Frazier, le témoin qui a filmé la tragédie, monnaient leurs interviews. L'épouse de la victime compte aussi déposer plainte civile contre la Municipalité de Minneapolis et les policiers impliqués dans l’accident fatal en vue d’obtenir des dommages-intérêts substantiels. Certains médias, eux, ont vu leurs recettes publicitaires bondir grâce à cette affaire. Enfin, les armureries ont constaté une nette augmentation de leurs ventes depuis le Covid-19 et, surtout, l'épisode George Floyd.
Aux abonnés absents
Une chose est sûre. Pas d’agitation Black Lives Matter lorsque des Noirs assassinent froidement d’autres Noirs aux Etats-Unis. Et pour cause ! Selon les statistiques du FBI, la plupart des homicides d’Afro-Américains sont commis à l’intérieur de leur communauté. Sans parler des Noirs occis par leurs congénères à l’étranger, en particulier en Afrique dans le cadre de massacres interethniques ou de guerres civiles. Quid de leurs despotes sanguinaires, Issaias Afewerki et compagnie ? Les vies noires importent-elles uniquement si l’agresseur est un Blanc pour les prosélytes du Black Lives Matter ?
Quant aux Blancs antiracistes promptes à s’agenouiller devant les Noirs et à tempêter avec eux, où sont ces moutons de Panurge dès qu’il y a des meurtres sordides perpétrés par des Noirs sur des Blancs ? Les exemples sont pourtant nombreux. Citons Micah Johnson, un terroriste qui a abattu le 7 juillet 2016 à Dallas (USA) cinq policiers blancs et en a blessé sept autres, ce au nom du courant Black Lives Matter. Désolé de leur dire : la vie d’un Blanc compte tout autant que celle d’un Noir !