mercredi 22 mai 2024

Genève vote sur les symboles haineux

SUISSE. Le 9 juin prochain, le peuple genevois se prononcera dans les urnes sur l'article constitutionnel 210A interdisant l'exhibition ou le port de symboles, d'emblèmes et de tout autre objet de haine dans les espaces publics du canton. Pointés en priorité : les attributs du nazisme comme la croix gammée et le sigle SS. Seul leur usage à des fins culturelles, historiques, pédagogiques ou journalistiques restera admis dans l'ordonnance d'application. La peine encourue pour les contrevenants, elle, ne pourra être qu'une amende d'ordre sanctionnant des actes de gravité limitée.

Front de refus

Plusieurs personnalités et mouvements politiques s'opposent à ce texte d'inspiration juive, notamment à l'extrême-droite, au motif qu'elle est liberticide. Parmi eux, le Cercle Georges Oltramare, le Comité pour la Nature, le Front National Suisse, Liberté, Pro libertate et Résistance Helvétique pour ne citer que quelques-uns. Mais le plus étonnant, c'est l'avis du premier parti de Suisse, soit l'UDC qui rejette aussi cet objet et invite le citoyen à voter NON, ce au grand dam de la communauté israélite de Genève et d'associations telles que la CICAD et la LICRA luttant contre le racisme et l'antisémitisme.

L’opinion populaire, elle, paraît divisée sur le sujet d’après un micro-sondage. Nombre d’électeurs refuseraient d’inscrire cette disposition dans la loi fondamentale du Canton, pour d’aucuns parce qu’elle est imprécise, d’autres préférant une loi ordinaire à l’échelle nationale. Les plus avisés pensent que censurer le symbole d’une idéologie, quelle qu’elle soit, n’empêchera jamais celle-ci de circuler. Certains craignent que cela ne restreigne leur liberté d'expression. Bref, le principe est loin de faire l’unanimité, bien que plébiscité par le Grand Conseil en juin 2023.

On comprend cette réticence. Comment définir ce qui est ou pas un symbole haineux ? Qui le déterminera, sur quels critères ? En effet, il est difficile d'établir une nomenclature des signes à prohiber qui s'avère soit partiale, soit interminable pour s'adapter à l'actualité. Assurément, c'est ouvrir une boîte de Pandore... déjà avec le swastika, symbole millénaire et universel de paix avant d'être perverti par le nazisme, ou les codes de reconnaissance cryptiques (18, 88, SWP, Z, etc) aux possibilités infinies dont use l'extrême-droite.

Et puis... d'autres cas de figure peuvent émerger. Si la loi était présentement en vigueur, on peut imaginer, par exemple, que des citoyens réclament à l'Etat que l'Etoile de David et le drapeau israélien soient bannis de nos espaces publics en raison des crimes de guerre commis par Tsahal ces derniers mois contre des civils palestiniens dans la Bande de Gaza (PL). Requête pas si inepte, selon certains juristes !

Article constitutionnel inutile

Il faut savoir que le droit suisse proscrit déjà la discrimination et l’incitation à la haine via les articles 261bis du Code Pénal et 171c du Code Pénal Militaire. Est puni ainsi l’emploi d’emblèmes, d’objets, de slogans ou de gestes lorsqu’ils servent à faire publiquement la propagande d’une idéologie radicale, du racisme ou de la violence dans le but de rallier des tiers. Par le passé, le législateur s’est penché plusieurs fois sur une interdiction totale des symboles extrémistes de l’espace public, ce sans voter une norme pour autant. Sauf qu'après le Conseil des Etats en décembre 2023, le Conseil national a accepté le 17 avril 2024 la motion CAJ-E 23.4318 (13.10.2023) chargeant le Conseil fédéral d’élaborer une base légale dans ce sens. Même si cela suscitera un débat parlementaire, fort animé, cette nouvelle tentative pourrait être la bonne.

N’ajoutons pas de l’arbitraire dans la Constitution de la République et Canton de Genève avec l’article 210A. Votons NON le 9 juin à cette modification ! L’arsenal juridique actuel est suffisant en la matière dans l’attente soit d’un texte pénal, avec un paragraphe 6 à l’article 261bis ou un article 261ter, soit d’une loi fédérale distincte (LISN) garantissant une solution unique et uniforme dans toute la Suisse.

mercredi 6 septembre 2023

Croix gammées à Genève

SUISSE. Ces récents jours, des swastikas ont été tagués un peu partout en Ville de Genève. Une centaine en tout. Ni synagogues ni écoles israélites n'ont été ciblées. Parmi les lieux touchés, les quartiers de Champel, de Plainpalais et de la Servette. Cette action n’a guère soulevé l’indignation générale. La commune a déposé plainte en justice pour dommages à la propriété.

Ce vandalisme politique, après appropriation des Ready-Made en cause, a été revendiqué par le Cercle Georges Oltramare (CH). Un acte, purement incorporel, exempt de mobile antisémite. Ce club de réflexion néofasciste, fondé en mai 2007, s’oppose à la proscription de ce symbole de paix millénaire, vénéré par quelque deux milliards de gens dans le monde, notamment les Bouddhistes, les Hindouistes ou encore les Jaïns.

Votation populaire

Il faut savoir que les Genevois voteront en 2024 sur une loi constitutionnelle qui interdira l’exhibition ou le port de symboles, d’emblèmes et de tout autre objet de haine dans les espaces publics du Canton de Genève. Une loi nationale en la matière tardant à venir. La croix gammée est évidemment visée par la mesure en raison de son utilisation pervertie par les Nazis au XXe siècle. Pour beaucoup, en Occident, ce signe renvoie au racisme, à la xénophobie et à l'antisémitisme avec la Shoah. Ils ignorent souvent les multiples variantes et la polysémie du swastika, surtout ses sens spirituels et religieux. Le député Thomas Bläsi (UDC), appuyé par la CICAD, est à la source de cet article législatif. Le projet a été approuvé le 23 juin dernier par le Grand Conseil, à l'exception d'un parlementaire.

Pourtant, le droit helvète réprime déjà l’usage public de symboles racistes ou extrémistes, ce par le biais des articles 261bis du CPS et 171c du CPM, quand il s’agit manifestement de propagande incitant à l’exécration, à la discrimination ou à la violence envers un groupe d'individus ou une personne, dans le but de rallier des tiers. Durcir cette législation par la voie constitutionnelle, comme le souhaitent les élus genevois, est non seulement aberrant mais surtout complexe à mettre en oeuvre. En effet, il est ardu d’établir une nomenclature des signes à bannir qui s’avère soit arbitraire, soit interminable pour s’ajuster à l’actualité. Sans oublier que pour donner corps à ce principe sur le plan cantonal, il faudra rédiger une loi d’application, hors du droit pénal qui est de compétence fédérale ! Autrement dit : seule une amende d'ordre de droit cantonal, pour acte de gravité mineure, punira les contrevenants.

Campagne pour le refus

C’est pourquoi le Cercle Georges Oltramare fera campagne l’an prochain contre ladite loi afin de sensibiliser la population sur l'histoire et les diverses significations de cette figure universelle, patrimoine de l'Humanité. Il s'agira aussi d'expliquer l'inutilité et la difficulté d'application de cette lex ferenda, voire qu'elle est contraire à la Constitution fédérale. D'abord, une conférence sur le sujet sera donnée à son siège social, à Cologny (GE), et sur YouTube par Alex Embroissi en avril 2024, puis, des stands d'information seront dressés, l'un à la Place du Molard, l'autre vers la Gare Cornavin, durant deux samedis en mai. Ses membres arboreront un badge orné d'une croix gammée lors de ces événements. Des tracts seront, par ailleurs, distribués aux citoyens afin de les convaincre de rejeter cette loi. Cette croisade s'achèvera avec la publication de swastikas artistiques dans un journal local et sur Instagram, 10 jours avant la votation.

La prohibition de symboles, quels qu'ils soient, serait par nature une restriction de la liberté d’expression qui irait à l'encontre de notre Constitution nationale. Selon la jurisprudence du Tribunal fédéral, il est essentiel, dans une démocratie, que même les points de vue qui fâchent la majorité ou qui sont choquants pour d'aucuns puissent s’exprimer (ATF 143 IV 193 C1). Afficher ses convictions personnelles au vu et au su de tous, par un emblème, doit rester possible dans notre pays, peu importe que ce soit via une croix gammée, un pentagramme satanique ou tout autre attribut, cela sans intention de propagande ni atteinte à la paix publique. Ne soyons pas dupes, proscrire certains logos censés haineux, tels que le Swastika, ne contribuera pas à enrayer racisme et violence.

Rappelons enfin, que chaque année depuis 2009, le Mouvement raëlien, dont le logo mêle le swastika à l’Etoile de David, organise le World Swastika Rehabilitation Day dans plusieurs cités à travers le globe. Même des Juifs suisses y participent !

jeudi 17 mars 2022

Zelensky doit accepter l'ultimatum russe !

UKRAINE. Depuis l'invasion russe en Ukraine le 24 février, le Président Volodymyr Zelensky s'invite à tout bout de champ, par vidéoconférence, dans les médias et les parlements occidentaux pour rameuter l'opinion internationale, accuser l'ONU et l'OTAN d'inaction, donner ses ordres sur ce qu'on doit faire pour l'Ukraine, exiger armement et argent... Quelle arrogance !

Si les principales exigences de Volodymyr Zelensky étaient satisfaites, soit une intervention militaire de l'OTAN et l'instauration d'une zone d'exclusion aérienne en Ukraine, nous entrerions dans une guerre mondiale qui, compte tenu des belligérants en présence, serait la dernière guerre de l'Humanité et, peut-être, notre tombeau à tous.

Autrement dit, ce personnage réclame et appelle de ses vœux une configuration militaire qui nous serait fatale. Or, finir sous un tapis de bombes nucléaires n'est pas exactement ce qui serait le plus profitable à nos pays. La volonté de ce Juif, avec ses propagandistes, à nous entraîner dans ce projet apocalyptique est insensée.

Pourtant les choses sont bien claires : il n'y aura pas d'affrontements militaires entre l'OTAN et la Russie. Un point c'est tout ! Cela a été dit et répété. Volodymyr Zelensky ne l'a toujours pas compris. L'Ukraine doit se battre seule contre un ennemi qui, militairement, gagnera quoi qu'il en soit, malgré l'apparente résistance localisée de certaines unités ukrainiennes, notamment à Kiev et Odessa.

A ce stade de la guerre, Volodymyr Zelensky, qui a cherché de l'aide, qui a bataillé, qui a fait tout ce qui était en son pouvoir, doit maintenant se rendre à l'évidence et accepter l'ultimatum russe pour limiter les souffrances des populations ukrainiennes et empêcher davantage de destructions matérielles. Il en va désormais de son devoir moral. Rappelons que pour le Maître du Kremlin, l'Ukraine doit consentir principalement à :
  1. ne pas adhérer à l'OTAN
  2. conserver sa neutralité et un statut non-nucléaire
  3. se démilitariser
  4. se dénazifier
  5. reconnaître l'annexion de la Crimée par la Russie
  6. reconnaître la souveraineté des régions séparatistes pro-russes du Donbass.
De leur côté, les Etats-Unis et ses vassaux, doivent stopper de fournir à l'Ukraine des armes, des munitions et toute autre assistance, via du renseignement et des conseillers militaires, pour lui permettre de poursuivre cette guerre perdue d'avance. Tout comme les sanctions économiques et financières contre la Russie doivent être levées, et non élargies, sauf celles visant directement les oligarques et les dirigeants du régime. En revanche, un secours humanitaire peut être apporté aux Ukrainiens.

Hélas, j'ai peur que ce dirigeant égocentrique, qui adore se mettre en scène, apprécie le costume de héros que l'Occident lui taille à longueur de journée et que cela l'encourage à faire durer la situation. Se plier à l'ultimatum de Vladimir Poutine reviendrait pour lui à faire cesser le récit glorieux et valorisant dans lequel il tient, lui l'ancien acteur, le rôle principal. Il n'en a sans doute pas très envie...

Personnellement, j'ai du mal à considérer comme un héros un type qui, se sachant vaincu, fait des réclamations dont la conséquence serait de nous faire tous tomber avec lui. Son entêtement à faire la guerre, en sacrifiant inutilement des civils et des soldats, jusqu'à la destruction totale de son pays est une pure folie. Que la marionnette de Washington arrête son cinéma !

Si Volodymyr Zelensky aime vraiment son peuple et l'Ukraine, qu'il dépose les armes et accepte une capitulation sans conditions au nom de la Paix. Le monde lui en saura gré, les Ukrainiens en premier. N'en déplaise à l'Oncle Sam... qui est en partie responsable de ce conflit aux portes de Europe.

mardi 14 décembre 2021

L'artiste Pixel toujours plus cher !

ART. Le 25 novembre dernier, une nouvelle oeuvre digitale de Pixel (PX) s'est arrachée pour un prix avoisinant les 200.000 USD, lors d'une vente aux enchères sur le site Rarible, permettant à l'artiste suisse de battre son précédent record marchand de l'année.

Intitulée Lines #12, l'image au format jpeg est stockée, authentifiée et sécurisée sur la blockchain Ethereum via un NFT (Non-Fungible Token). L'auteur a émis à cette occasion un timbre-poste suisse à 1.70 CHF (WebStamp) où figure une miniature dudit opus, ce en 22 exemplaires comme il le fait habituellement pour chacune de ses compositions. Une vignette, non oblitérée, a même été enregistrée au dépôt légal genevois. Un fac-similé de cette pièce est actuellement affiché en public du 13 au 18 décembre 2021 au coeur de Manhattan, à New York (USA), avec celles d'autres peintres sur un panneau géant.

Lines #12 / © Franco Maiullari 2021
 

Dans ce visuel réalisé grâce à un logiciel graphique sur la base d'algorithmes, on reconnaît le caractère obsessionnel de Pixel pour les lignes et les bandes colorées qui sont devenues, aujourd'hui, les éléments centraux de son univers esthétique. L'artiste se voue, année après année, à l'exploration rigoureuse et interminable d'une forme et d'un processus créatif, par essence répétitif mais aux multiples variations, cette quête aboutissant à une oeuvre singulière, exempte de message, d'une absolue cohérence sur laquelle le temps semble ne pas avoir prise. On aime ou on déteste ces codes-barres fétichisés en idéal pictural.

Pour rappel, Pixel est le pseudonyme de Franco Maiullari (1954), ex-banquier qui s'adonne en amateur à l'art pictural abstrait depuis les années 2000. Celui-ci a exécuté à ce jour quelque 150 tableaux, estampes et infographies, à quoi s'ajoutent des graffitis, effectués avec son alter ego, sur les murs de Londres (GB), New York (USA) et Paris (F). Le plasticien privilégie désormais le crypto-art dans sa production artistique, face à l'engouement mondial pour les NFT. La plupart de ses oeuvres se trouvent chez des particuliers, dont le célèbre Zeng Fanzhi, ou dans des banques privées telles que Bedrock à Monte-Carlo (MC). Enfin, depuis quelques mois, sa cote de valeur et sa notoriété ne cessent de grimper sur le marché international de l'art, ce sous la pression des spéculateurs et des collectionneurs mais, aussi, en raison de la rareté des oeuvres disponibles.

mardi 21 septembre 2021

L'artiste Pixel vend son premier NFT

ART. Le peintre suisse Franco Maiullari (1954), alias Pixel (PX), a vendu sur Internet sa première oeuvre digitale intitulée Lines n°2 (1/1), sous la forme d'un fichier jpeg de 310 Mo, avec son certificat d'authenticité, le tout encrypté et associé à un NFT (Non-Fungible Token), pour un montant de 168.600 USD à un riche industriel chinois dont l'identité n'a pas été révélée. La transaction commerciale, payée en Ethers, a eu lieu le 28 août 2021 via la plate-forme OpenSea. Environ 2.000 personnes ont suivi l'encan en direct. Parallèlement, le plasticien a marqué l'événement en émettant un timbre-poste helvète, de valeur faciale à 1.70 CHF, sur lequel figure en miniature la pièce cédée, comme l'homme a coutume de le faire pour chaque opus produit. Vingt enveloppes affranchies avec ladite vignette et oblitérées, contenant un courrier explicatif, ont été adressées à l'acquéreur, à cinq maisons de négoce en philatélie, six musées d'art et huit collectionneurs influents, parmi eux François Pinault et David Geffen. En sus, un timbre-poste, non oblitéré, a été enregistré au dépôt légal genevois. Avec cette enchère hors-norme, la cote du créateur a bondi sur le marché international de l'art contemporain tout comme sa notoriété, le sortant d'un relatif anonymat. Celui-ci est répertorié à présent dans Artnet. Il faut savoir que jusqu'alors les ouvrages de Pixel se monnayaient entre 4.100 et 15.500 USD, guère plus...

Lines #2 / © Franco Maiullari 2021

Franco Maiullari, qui est un ex-banquier, pratique en amateur l'art abstrait depuis les années 2000. Après ses deux séries de tableaux, de grands formats, Spaces (2006-2009) et Endlos (2015-2017), les bandes striées colorées, plus ou moins larges, parfois séparées par des raies blanches, le tout en alignement vertical ou horizontal, sont devenues au fil d'une temps des éléments centraux de son univers esthétique, aux multiples et infinies variations. Pixel a réalisé à ce jour quelque 130 toiles, gravures et infographies, à quoi s'ajoutent des graffitis figuratifs à Londres (GB) et New York (USA).

Pour les experts d'Artprice et certains critiques d'art, Pixel n'a pour l’heure qu'une importance mineure dans la création contemporaine, malgré son style affirmé aux qualités picturales évidentes. C'est pourquoi son subit et inattendu record sur OpenSea leur paraît être une valorisation surfaite, voire suspecte. On soupçonne une vente spéculative orchestrée par l'artiste, avec la complicité de l'acquéreur chinois et d'un second enchérisseur. Partant, le site OpenSea a suspendu le compte de Pixel. Affaire à suivre...

lundi 21 décembre 2020

Un prisonnier politique en Suisse

SUISSE. La justice genevoise a condamné un Helvète* pour ses opinions politiques extrémistes. Cet ex-journaliste, chez Le Matin, a écopé de 160 jours de prison ferme pour incitation publique à la haine et à la discrimination. Le concerné a notamment violé l'article 261bis du Code pénal suisse. Interpellé le 16 mai 2020, il a déjà passé 55 jours derrière les barreaux en détention provisoire avant d'être libéré au mois de juillet dans l'attente de son jugement.

Le prévenu, qui se définit comme fasciste et raciste, a expliqué aux policiers être un combattant politique engagé dans la défense de l’identité des Européens et de la blanchité. Plus grave ! Tant sur ses comptes Facebook et Twitter que via son blog GrandFacho, il a régulièrement étrillé les Juifs et nié la Shoah tout en glorifiant le nazisme. Au total, quelque 9.000 documents et commentaires on été publiés par ce propagandiste de la théorie du Grand Remplacement. Selon la justice, les propos du quinquagénaire n’étaient pas destinés à son seul cercle privé, soit plus de 800 abonnés, mais étaient aussi publics. En effet, tout un chacun pouvait lire ses posts sans restriction. Son site Web enregistrait pas moins de 25.000 visites par mois. La Cour a ainsi relevé que le mis en cause avait cherché à diffuser ses idées le plus largement possible.

C’est la CICAD, une ligue juive, qui a traqué ce Suisse sur Internet et l’a dénoncé au Parquet genevois pour ses agissements antisémites et négationnistes répétés entre 2018 et début 2020. Elle a exigé, par ailleurs, la clôture du site Web controversé. Rappelons que la CICAD épie nos faits et gestes sur Internet, via un une veille informationnelle et des mouchards, afin d’y repérer tout discours antisémite, antisioniste ou révisionniste et le signaler à la justice.

Comme on pouvait s'y attendre, l'accusé conteste les considérants du jugement et la sanction. Le militant refuse donc de purger le reste de sa peine d'emprisonnement. Il faut dire que celui-ci revendique une complète liberté d'expression, avec la volonté délibérée d'être parfois hors la loi. L'activiste ne se sent en rien coupable de ses convictions ! Sur les conseils de son avocat, l'homme va recourir, si nécessaire, jusqu'au Tribunal Fédéral voire la CEDH contre cette condamnation inique, totalement disproportionnée par rapport aux faits reprochés.

* Nom connu de la rédaction

mercredi 9 décembre 2020

Un activiste NS viré de la ZHdK

SUISSE. La Haute école d'art de Zürich (ZHdK) a expulsé un étudiant* de 19 ans. Ses camarades de classe et des enseignants ont demandé qu'il soit renvoyé après avoir eu connaissance de ses opinions politiques d'extrême-droite et de sa vénération pour Adolf Hitler. Une pétition réclamant son départ avait réuni quelque 2.000 signataires, parmi lesquels des élus de la gauche zurichoise et des Juifs. La direction avait déjà pris des mesures disciplinaires contre celui-ci au mois d'août 2020. Le concerné s'était vu interdire l'accès aux locaux et l'utilisation des infrastructures de l'institution avant d'être exmatriculé le 8 décembre.

Dénonciation

Parallèlement, l'université avait signalé à la police la radicalisation de l'élève. Il faut savoir que l'individu dirige Eisenjugend Schweiz, groupe radical d'inspiration accélérationniste, fondé fin 2019 à Winterthour (ZH), qui souhaite l'effondrement de notre civilisation afin de la remplacer par une société néofasciste basée sur l'éthno-nationalisme. L'entité compte une soixantaine de partisans, avec des ramifications à l'étranger. Les forces de l'ordre ont saisi plusieurs armes à feu, dont un fusil Barrett M82, et des munitions lors d'une perquisition cet été à son domicile. Du matériel de propagande a été aussi confisqué. L'interpellé, sans casier judiciaire, n'a rien livré sur les activités et les membres de sa milice aux enquêteurs. Ceux-ci ont constaté, en analysant ses ordinateurs, qu'il diffuse son idéologie auprès de nombreux contacts sur Internet, principalement via Telegram. Certains propos publiés sont aux limites de la loi tels ceux de James Manson ou le manifeste de Brenton Tarrant. Par ailleurs, sa filature ainsi que l'examen de ses communications et de ses finances n'ont rien révélé de compromettant. Ces investigations ont juste permis d'identifier ses relations et d'établir qu'il se préparait, avec son corps paramilitaire, à l'éventualité d'une guerre racialeIn fine, aucun élément tangible pour étayer des accusations, notamment de projets d'attentat ou d'atteinte à la sûreté de l'Etat. Le sujet a été relâché à l'issue de son audition. Ses armes, pourtant acquises légalement, ne lui ont pas été restituées par mesure préventive. Pour l'heure, le Parquet zurichois ne s'est pas prononcé s'il y a matière à des poursuites judiciaires à son encontre. D'autres militants de ladite milice ont été désarmés et interrogés, entre-temps, par le SRC sans plus de succès.

Violences à la ZHdK

On apprend aujourd'hui que l'intéressé a subi des insultes, des menaces voire des coups de la part de ses condisciples à la ZHdK pendant plusieurs semaines, avec en sus une campagne de dénigrement orchestré par Barrikade info. Il a supporté son calvaire sans faire appel à sa troupe pour le défendre. Les faits sont d'une extrême gravité, pour l'avocat du jeune homme. En effet, la direction de l'école n'a pas réagi pour stopper ce harcèlement malgré les alertes de la victime. Au contraire, elle a cédé aux pressions des antifascistes en excluant cet étudiant sous des prétextes captieux pour rétablir la paix sur le campus. Parmi les raisons invoquées : ses convictions politiques contraires aux valeurs portées par l'université. Autrement dit, la ZHdK ne l'a pas protégé tout comme elle n'a pas respecté ses libertés fondamentales ni son droit à une formation professionnelle gratuite dans une institution publique, garantis par notre Constitution. C'est pourquoi des plaintes pénales ont été déposées contre son dirigeant, Thomas D. Meier, ainsi que quatre élèves qui ont violenté le recourant à de multiples reprises. Cependant, ce dernier n'exigera pas de réintégrer la haute école, a précisé son défenseur, surtout après ce qu'il a enduré. Barrikade.info sera également traduit en justice.

Sous protection policière

L'établissement scolaire pourrait essuyer dans les prochains jours des représailles, telles qu'une cyberattaque visant son réseau informatique, du vandalisme ou, pire, une fusillade de la part des néonazis, craint sa direction. Les professeurs, signataires de la pétition précitée, pourraient aussi être agressés. La sécurité du lieu a été renforcée en conséquence. Thomas D. Meier bénéficie, lui, d'une protection policière 24h/24... alors que la Eisenjugend Schweiz vient d'être dissoute par son chef. Ce dernier ne cesse pas son combat politique pour autant !

* Nom connu de la rédaction

samedi 11 juillet 2020

Censure sur Twitter !

INTERNATIONAL. Hier, vendredi 10 juillet, une vaste opération de censure a eu lieu sur Twitter à l'encontre de l'extrême-droite européenne. En France, les comptes des antennes locales de Génération Identitaire, spécialement visées celles de Lyon et de Paris très actives, ne sont plus accessibles. La plateforme a également supprimé les comptes des leaders Thaïs d’Escufon, Romain Espino et Clément Martin sans avertissement ni explication. Chacun d’entre eux affichait quelque 20.000 abonnés.

Mais ce n’est pas tout. Les comptes de Génération Identitaire Autriche, Italie, Suède, Danemark et Italie ont aussi disparu du réseau social, ainsi que celui de Defend Europe, avec environ 27.000 abonnés, tout comme celui de Martin Sellner, une figure du mouvement identitaire autrichien. Vingt autres militants de la cause ont subi le même sort. Plusieurs des comptes concernés ont été clôturés par Twitter sous la pression d'associations antiracistes ou juives.

Alors que nous comptons chaque jour nos morts sous les coups de la racaille étrangère et que nous subissons une immigration non désirée, notamment en provenance d'Afrique, les géants d'Internet (Google, Facebook, YouTube, etc.) ne cessent d’intensifier leur lutte contre la résistance identitaire occidentale. En agissant ainsi, ces multinationales du Web bafouent ni plus ni moins la liberté d'expression de certains citoyens et leur droit à l'information. Discrimination d'autant plus absconse et scandaleuse que des activistes se revendiquant des mouvances Black Lives Matter et Antifa sont tolérés par Twitter et consorts, ce malgré leurs discours haineux envers les Blancs et les Nationalistes. Certains propos, ouvertement violents, frisant même l'illégalité.

Il faut dire que Twitter était régulièrement critiqué pour ses pratiques laxistes en termes de modération des contenus. La plateforme a donc durci sa politique en la matière en faisant évoluer certaines de ses règles d'utilisation. En réalité, tous les usagers ne sont pas logés à la même enseigne... puisque des écarts de paroles sont encore tolérés par la société. Force est de constater que c'est plutôt le principe de deux poids deux mesures qui prévaut.

En riposte à ces bannissements iniques, Twitter pourrait essuyer ces prochains jours une cyberattaque d'envergure en provenance de hackers situés en Russie, ce probablement avec l'aide d'une taupe comme en 2017. Des comptes d'entreprises américaines mais surtout de personnalités, tels que Barak Obama, Bill Gates et même Jack Dorsey, le patron de Twitter, pourraient être piratés et monnayés. Autre objectif : faire chuter de plusieurs points le titre Twitter en bourse.

De notre côté, nous ne comptons pas nous laisser faire. Nous avons demandé à nos avocats d'engager des poursuites immédiatement pour faire rétablir nos comptes Twitter. La censure idéologique n’a pas sa place sur Internet. Défendre son peuple, sa culture et son territoire n’est pas un crime. C'est un devoir patriote !

Entre-temps, les chefs de file de Génération Identitaire de même que des centaines de sympathisants du mouvement ont annoncé qu’ils migraient vers des plateformes concurrentes, plus libertaires. Ils sont ainsi plusieurs, dont Thaïs d’Escufon, à avoir rejoint l’application Parler. Ce nouveau réseau de microblogging, qui ressemble beaucoup à Twitter, dit vouloir favoriser la liberté d’expression et lutter contre le technofascisme.

Face à la censure que nous subissons, vous pouvez soutenir notre combat et nos actions. Aidez-nous, par exemple, à payer nos frais d'avocats en faisant un don à Génération Identitaire.

Europa semper virens